Nos priorités




Nos priorités pour une ville solidaire et démocratique :

  • Services publics pour toutes et tous
  • Transports en commun gratuits
  • Crèche, petite enfance :des besoins criants
  • Pour une école publique, gratuite et laïque. Contre la réforme Peillon
  • Pour une vraie démocratie !
  • Stop aux appétits des promoteurs !
  • Droits démocratiques pour tous - Non à toutes les discriminations !
  • Pour l’emploi - Non aux licenciements et à la précarité
  • Des moyens pour des activités et un sport populaires
  • Les jeunes en ligne de mire
  • Pour une ville écologique
  • Communauté urbaine, future métropole : toujours plus loin de la population
  • Vous avez dit parité ?

Services publics pour toutes et tous

Il faut en finir avec la casse des services publics ! Arrêter les fermetures de bureaux de poste ou la suppression de tournées de facteurs, les réductions de personnel. Il faut au contraire développer les services au plus près de la population, dans les quartiers, avec des horaires adaptés.

Il faut en finir avec les privatisations : nous sommes opposés aux délégations de services publics aux entreprises privées dont la raison d’être est de faire des profits ! Nous sommes pour le retour en régie publique, au niveau de la CUB ou de la commune, de l’eau et de l’assainissement, des transports, des cantines…

Les services publics ne doivent pas générer de profit ! La Lyonnaise des Eaux, Kéolis pour le transport ou le groupe Elior pour les cuisines centrales, distribuent des dividendes à leurs actionnaires, prélevés sur les budgets publics !

Transports en commun gratuits

Nous sommes pour le développement et la gratuité des transports publics : c’est une mesure sociale urgente pour les populations les plus défavorisées, afin de rendre les transports accessibles à tous, jeunes et moins jeunes, avec ou sans emploi.
C’est aussi une mesure écologique et économique urgente alors que la rocade et les grands axes de l’agglomérations sont saturés et génèrent une pollution de plus en plus importante

Crèche, petite enfance :des besoins criants

Une des priorités est l’ouverture de crèches publiques pour assurer à tous les parents une place abordable pour leurs enfants, avec des horaires adaptés. Aujourd’hui faire garder son enfant relève du parcours du combattant pour beaucoup, sans parler du coût que cela représente.

Pour une école publique, gratuite et laïque. Contre la réforme Peillon

Nous nous battons pour le maintien d’une école publique, gratuite et laïque ayant les moyens nécessaires à sa mission. Pour le rétablissement des postes de Rased (réseaux d’aides pour enfants en difficulté) et d’AED (assistants d’éducation) supprimés.
Nous sommes opposés à l’application de la réforme des rythmes scolaires qui aggrave les inégalités entre communes pauvres et riches, qui fait peser de nouvelles charges sur les communes et va à l’encontre des objectifs affichés. Nous soutenons les enseignants, les parents et les élus qui refusent cette réforme.
Nous sommes par ailleurs totalement opposés aux subventions publiques versées par la commune à l’école privée catholique (qui va bien au-delà de ce qu’exige la loi).

Pour une vraie démocratie !

Nous défendons la mise en place d’une véritable démocratie permettant à tous de débattre et de décider des priorités budgétaires, des investissement, équipements sociaux, sportifs, etc… mais aussi de la fiscalité
Aujourd’hui, la population vote tous les 6 ans mais entre deux élections, elle n’a aucun  moyen de décider ni même d’exercer un contrôle.
A Pessac, le projet de parc animalier du Bourgailh va engloutir des millions : n’y avait-il pas d’autre priorité ? Quand la population a-t-elle pu en discuter ? Mais ce projet a été validé par la CUB (une seule voix contre). Il en est de même à Bordeaux avec le projet Juppé-Rousset-Feltesse encore plus dispendieux du Grand stade avec un partenariat public-privé que nous risquons de payer particulièrement cher !

Logement de qualité accessible à tous - Stop aux appétits des promoteurs !

La « métropolisation » accentue les appétits des promoteurs qui voudraient faire la loi au mépris de la population.
Il faut mettre un terme à l’anarchie en matière de constructions, et établir un véritable plan sur l’agglomération pour des logements de qualité aux loyers accessibles.
Pessac devient une ville pour cadres : les loyers y sont exorbitants, inaccessibles pour les petits salaires, les jeunes, les chômeurs en dehors du logement social, ou au prix de lourds sacrifices. Les plus pauvres n’ont plus accès qu’à quelques quartiers : le reste de la ville est réservé à ceux qui peuvent se le payer… tels les appartements neufs du centre ville, vendus plus de 3 000 euros le mètre carré.
La population doit avoir son mot à dire sur tous les projets immobiliers : leur validité, leur emplacement, le type de logements, les loyers qui y seront pratiqués. La mairie et la CUB doivent pouvoir préempter les terrains et bâtiments mis en vente (avoir une priorité à l’achat) afin de mettre en œuvre une véritable politique de logement social et une urbanisation respectueuse de l’ensemble des résidents.

Droits démocratiques pour tous - Non à toutes les discriminations !

·         Nous défendons les droits démocratiques pour toutes et tous : contre l’exclusion, le racisme et la xénophobie
·         Pour le droit de vote et d’éligibilité de tous les résidents, quelle que soit leur origine, alors que le président de la République renie les quelques promesses qu’il avait faites
·         Contre « l’ordre moral » et les réactionnaires de tous poils… pour le droit de chacune et chacun de décider de sa vie. Pour la défense des droits des femmes, en particulier le droit à l’IVG, contre les violences et l’homophobie.
·         Pour une éducation respectueuse, ouverte aux autres, débarrassée de tous les préjugés et archaïsmes.

Pour l’emploi - Non aux licenciements et à la précarité

L’emploi, les conditions de travail et les salaires sont une priorité pour tous !
Le rôle d’une municipalité est aussi de soutenir les salariés en lutte pour leurs emplois, de se mobiliser contre les licenciements, contre la précarité généralisée. La municipalité doit être aux côtés des salariés et de la population pour exiger l’interdiction des licenciements et le partage du travail entre tous.
Elle doit se battre en particulier pour un véritable emploi pour les jeunes. Cela commence par l’emploi municipal : à l’opposé de la politique du PS et de l’UMP qui détruisent l’emploi public depuis des années, il est nécessaire d’embaucher dans les municipalités. Les besoins sont immenses et des milliers de jeunes et moins jeunes désespèrent dans les quartiers.
La question est aussi celle du mal être au travail. Nous agissons au sein de la municipalité comme ailleurs pour la garantie de l’emploi, la fin de la précarité et des temps partiels imposés, pour des conditions de travail respectueuses de tous.

Des moyens pour des activités et un sport populaires

Les associations sont parmi les premières victimes de l’austérité de gauche ou de droite : la baisse des subventions publiques aggrave leur situation et la précarité de ceux qui y travaillent. Aujourd’hui les associations ne vivent que grâce au bénévolat ou à des contrats très précaires : ce sont de vrais emplois stables et à plein temps qu’il faut y créer. Nombre de jeunes n’attendent que ça !
Loin du clinquant et du prestigieux, il faut encourager les activités et les sports en dehors des circuits marchands ;  développer les équipements en concertation avec les usagers, les jeunes, les familles, les enseignants et éducateurs. 
Il faut multiplier les lieux de vie et d’activité ouverts à tous, permettant échanges et partage d’expériences.

Les jeunes en ligne de mire

Rien ou presque ne permet aux jeunes de s’en sortir sans l’aide de leurs familles… quand celles-ci en ont les moyens ! Les prétendus emplois pour la jeunesse se ressemblent tous : au compte-goutte et précaires. Huit jeunes sur dix sont embauchés en contrat dit « atypique », quand ils trouvent du travail .
A cela s’ajoutent les discriminations dont les jeunes sont les premières victimes, tout particulièrement dans les quartiers populaires : contrôles au faciès, vexations, préjugés, c’est le quotidien de nombre d’entre eux.
Il y a quelques années, des jeunes des cités s’étaient invités au conseil municipal avec des banderoles : « regardez-nous, écoutez-nous », « ras-le-bol des cacahuètes »… La situation ne s’est en rien améliorée, au contraire.
La municipalité doit faire une priorité de donner la parole et des moyens à la jeunesse.

Pour une ville écologique

« Ville écologique », « écoquartiers »… sont à la mode, mais au-delà des mots, nos villes sont de plus en plus exposées à la pollution. A Pessac, la rocade et la bretelle d’accès à l’autoroute, au niveau de Saige, voient passer le plus fort trafic poids lourd d’Europe, en constante augmentation.
L’écologie ne peut être qu’anticapitaliste : elle exige de repenser la production en fonction des véritables besoins, sans soucis de rentabilité, en relocalisant au maximum l’économie, en planifiant la production.
Elle nécessite des logements accessibles à proximité des lieux de travail pour limiter les déplacements imposés ; le développement de transports en commun non polluants et gratuits ; de repenser l’urbanisation.
L’écologie passe bien sûr aussi par les gestes de chacun mais ce n’est pas la culpabilisation individuelle qui règlera le problème, c’est la remise en cause de la logique du profit maximum !



Communauté urbaine, future métropole : toujours plus loin de la population

Pour la première fois cette année, les candidats conseillers communautaires apparaîtront sur le bulletin de vote. Mais cela ne va pas changer grand-chose au fait que nous n’avons quasi aucun moyen de contrôle sur ce qui se passe à la CUB. Pourtant, à l’heure de se transformer en métropole, ses pouvoirs ne cessent d’augmenter.
Transports publics, environnement, eau et déchets, équipements en tous genres, logement, aménagement du territoire, aides publiques aux grandes entreprises… la CUB contrôle de plus en plus la vie des 28 communes qui la composent.
Son budget annuel est de plus d’un milliard d’euros (par comparaison celui de Pessac est de 70 millions) !
Depuis 1977, l’ensemble des partis qui siègent à la CUB ont un accord dit de « cogestion ». Cela rend d’autant plus ridicules les joutes verbales auxquelles se livrent à la mairie la droite et la majorité : à la CUB, leurs groupes votent presque tout ensemble !
Nous sommes pour l’instauration d’une véritable démocratie permettant à la population de décider et de contrôler avec des élus révocables, élus à la proportionnelle intégrale et sans cumul de mandats !

Vous avez dit parité ?

La loi obligeant à la parité au sein des conseils municipaux, toutes les listes comprennent -presque- le même nombre de candidat-e-s femmes qu’hommes. Presque, car le nombre de postes à pourvoir étant de 45 pour Pessac, quand la tête de liste est un homme, il y a 23 hommes pour 22 femmes… et l’inverse quand la tête de liste est une femme donc.
Sauf que sur les 5 listes annoncées à Pessac, une seule est conduite par une femme, la nôtre… Une tendance lourde : seulement 13,8 % des maires sont des femmes !